Avez-vous déjà établi une liste de ce qui vous met en joie ?
Un problème peut ouvrir sur une opportunité
Comment aider un proche qui souffre ?
(photo : Alexander Shark )
Il n’est pas simple d’avoir l’attitude adéquate auprès d’un proche qui souffre, qui endure des tourments moraux, qui est sujet aux angoisses ou assailli d’idées noires. Entre incompréhension, impuissance et découragement, difficile de savoir comment se comporter et de trouver la bonne distance.
Quelques pistes ici, rassemblées d’après des témoignages. De la patience, du réconfort, de la distraction, de l’écoute et surtout beaucoup d’affection…
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Une maison encombrée ?
L’adage dit que l’état de la maison reflète notre état d’esprit, qu’on ne peut avoir l’esprit clair dans un lieu de vie encombré. C’est certainement à nuancer, mais qui ne s’est pas déjà senti mieux après avoir fait le vide chez lui ? Les objets qui nous encombrent physiquement encombrent aussi notre pensée. Vivre dans un environnement chargé peut être pesant, surtout quand la perspective de faire du rangement devient décourageante.
Du désordre dans toutes les pièces… par où commencer ? Est-ce qu’en ranger une n’est pas ajouter à l’autre ? Devoir prendre une décision pour chaque objet : jeter-donner-garder et où le ranger est une tâche qui peut s’avérer insurmontable devant l’ampleur du travail. Et la tentation est grande de la fuir, ce qui entretient et renforce encore le problème.
Ce qui se joue est aussi le poids des conventions sociales. Une maison bien entretenue est un lieu où on peut accueillir les amis, un endroit qui nous reflète parce qu’il est censé être agencé à notre goût, une façon de se présenter dans notre dimension sociale : je suis ordonné, je suis régulier dans les tâches à accomplir, je suis fier de moi et je peux le montrer. Au contraire une maison qui ressemble à un champ de bataille témoigne plutôt d’un laisser-aller général, d’un manque de fiabilité, d’une mauvaise estime de soi.
Conventions, sens des responsabilités, sens du devoir… finalement ce qui compte n’est-il pas de se sentir bien dans son environnement, quel que soit le degré d’ordre et d’entretien ?
Le cas échéant, voici une méthode comme une autre pour se mettre en mouvement et se motiver pour le changement.
Remarque importante : toutes les personnes vivant sous le même toit sont concernées par l’état des lieux et par les dispositions à prendre pour rendre agréable à chacun l’espace commun.
Le rangement en tranches de 15 minutes “parce qu’un petit peu c’est mieux que rien du tout !“.
Et même en une minute :
Pour aller plus loin :
La charge mentale
Souvent les personnes qui se sentent fatiguées, même après une bonne nuit de sommeil, ne comprennent pas pourquoi elles ne récupèrent pas. Elles se traînent, repoussent à plus tard les tâches à faire, “fonctionnent” un peu comme en pilote automatique pour les urgences et moins elles en font, plus elles ressentent cet épuisement et moins elles le comprennent…
Même la perspective des vacances ne les soulage pas parce que ces personnes voient là une multitude de tâches encore à accomplir, des réservations à faire, des dispositions à prendre, des détails à ne pas oublier. Pire qu’une montagne à escalader…
Peut-être n’ont-elles tout simplement pas conscience qu’elles en font davantage que ce qu’elles croient. Que les responsabilités qu’elles endossent -principalement augmentées lorsqu’il y a des enfants dont il faut s’occuper- finissent par les épuiser. Qu’elles ont en permanence dans leur tête comme une multitude de programmes qui tournent sans cesse en arrière-plan, y compris dans les moments de repos ou la nuit quand les préoccupations tiennent éveillé de longues heures.
Cela s’appelle la charge mentale. Qui dans notre société repose principalement sur les femmes. Et c’est un travail aussi invisible que permanent.
Une illustration très éclairante ici :
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