La charge mentale

Souvent les personnes qui se sentent fatiguées, même après une bonne nuit de sommeil, ne comprennent pas pourquoi elles ne récupèrent pas. Elles se traînent, repoussent à plus tard les tâches à faire, “fonctionnent” un peu comme en pilote automatique pour les urgences et moins elles en font, plus elles ressentent cet épuisement et moins elles le comprennent…

Même la perspective des vacances ne les soulage pas parce que ces personnes voient là une multitude de tâches encore à accomplir, des réservations à faire, des dispositions à prendre, des détails à ne pas oublier. Pire qu’une montagne à escalader…

Peut-être n’ont-elles tout simplement pas conscience qu’elles en font davantage que ce qu’elles croient. Que les responsabilités qu’elles endossent -principalement augmentées lorsqu’il y a des enfants dont il faut s’occuper- finissent par les épuiser. Qu’elles ont en permanence dans leur tête comme une multitude de programmes qui tournent sans cesse en arrière-plan, y compris dans les moments de repos ou la nuit quand les préoccupations tiennent éveillé de longues heures.

Cela s’appelle la charge mentale. Qui dans notre société repose principalement sur les femmes. Et c’est un travail aussi invisible que permanent.

Une illustration très éclairante ici :

Fallait demander

Fallait demander